Planté en bordure de ruisseau notre domaine de 1262 m2, disposé en deux parchets en terrasses s’étale sur les coteaux de Conthey (Erde) à 760m d’altitude.
Une exposition plein sud, une forêt protectrice, un sol ardoiseux-calcaire, des rochers, un banc, un figuier, une place apéro et une place de parc en font la vigne la plus enviée du Valais.
AOC Valais – Conthey – 70 cl.
AOC Valais – Conthey – 75 cl.
AOC VAlais – Conthey – 75 cl.
AOC Valais – Conthey – 75 cl.
AOC Valais – Conthey – 75 cl.
Pour une première, rien ne nous fut épargné. Pré-taille sous la neige, en catastrophe vu le départ imminent de certains membres à Cuba, taille sous la pluie, ébourgeonnage sous la pluie, effeuillage sous la pluie. Pour un canton où il ne pleut jamais….( notez quand même, que lors d’une journée caniculaire, la seule, de traitement, le ticket de resto comptait 5x moins de vin que de minérale…et que Vince, pour sa première apparition, rentra avec une insolation..)
Fruit d’une météo pourrie, l’oïdium à fait son apparition, nous obligeant à des vendanges hâtives et un tri assidu. Néanmoins, la vendange valut par sa qualité, à contrario de sa quantité…
Élevé en fûts de chêne durant 16 mois, par notre ami Pierre-Etienne, notre Pinot Noir ravit les papilles les plus expérimentées. Une douce robe écarlate, une bouche longue et généreuse et des tanins fondus, en font une réussite.
Grands travaux dans la vigne. Arrachage de la partie inférieure et plantation de nouveaux ceps, mise sur fils de tout le domaine, pose de l’arrosage goutte-à-goutte, bref, grande modernisation de nos conditions de travail.
Le gel d’avril, juste avant l’ébourgeonnage, n’a eu que très peu d’incidence sur notre production.
Méticuleusement effeuillée, sur les conseils de Jean-Charles (c-à-d, pas à »la portugaise »), notre vigne a peu souffert (selon les deux experts spécialement dépêchés sur place…) de la grêle du 1er Août.
Une maturité exceptionnelle, 103° Oeschlé, nous a permis des vendanges sereines à mi-septembre pour la partie supérieure de notre vigne.
La partie inférieure, moins encline à se faire dorer au soleil (là, il faudra refaire parler l’élagueur..), fut récoltée à fin septembre et sera destinée à l’élaboration de notre première cuvée de rosé, La Perdrix Blanche.
Année très chaude et sèche. Année viticole de rêve.
L’irrigation fut cependant indispensable. Les mesures Agrometeo étaient de 170 litres de précipitations au M/2 du 1er mars au 31 juillet. Goutte-à-goutte et jets pour compenser le manque d’eau du ciel.
La bonne nouvelle, aucune maladie, aucun problème de culture, un état sanitaire parfait.
Nous avons vendangé la partie supérieure le lundi du Jeûne 17 septembre, à 101 degré Oechslé.
La partie basse, réservée à notre cuvée de rosé La Perdrix Blanche, à été récoltée le vendredi 20 septembre. C’est notre ami Michel Mayor de Bramois qui est chargé de renouveler le superbe résultat de l’année dernière.
Année assez chaude et sèche. 2 grosses séries de canicules fin juin et fin juillet. Records de températures battus en Valais central. Irrigation des parcelles les 22-23 juillet indispensable.
Plusieurs orages très violents ont marqué l’été, avec parfois des dégâts importants. Le mildiou a fait son apparition en août, le froid début septembre, retour du chaud à partir du 12. Septembre très sec.
En dehors des traitements, toutes les étapes, tous les travaux ont été réalisés par l’équipe réduite à 3 (Un convalescent et un absent longue durée 🙂 )
Les épouses nous ont souvent bien épaulé il faut le reconnaître, merci à Marianne et Françoise.
Première vendange de la nouvelle vigne du bas, 450 plants de Pinot noir de Bourgogne, et 50 ceps de Divico.
Nous avons vendangé la partie supérieure le 30 septembre, à 98 degré Oechslé. (823 kg)
La partie basse, réservée à notre cuvée de rosé La Perdrix Blanche, à été récoltée le vendredi 4 octobre. Vinification chez Pierre Dussex (Caillou) à Ayent, au domaine du château de la Place. (300 kg)
Année COVID évidemment tout à fait spéciale mais, après des débuts chaotiques, la décision de changer d’encaveur et quelques discussions animées, le fruit de la récolte est très satisfaisant.
L’ajout de quelques kilos de Diolinoir à notre Pinot donne un nectar rond et fruité dont la robe un peu plus foncée souligne le caractère.
Notre ami Rocco Cantoro (Cave du Vieux Pressoir à Grandvaux) a sublimé un raisin de qualité qui ne demandait qu’à être mis en valeur.
Une cuvée riche et généreuse qui a révélé (une nouvelle fois) que l’amitié est plus forte que les éléments !
Michel Fossati, dit »Le Cisailleur ». Certes le plus âgé de l’équipe, mais pas le plus expérimenté surtout lorsqu’il s’agit de la taille. À l’instar de la taille »Guiyot », la taille »Fossati » laissera un souvenir périssable dans notre domaine..
Pascal Durand, dit »L’aristo » ou »L’embouteilleur ». Initiateur de notre projet vinicole, Papy s’est vu octroyer par son ami le notaire (sans doute sympathisant du même parti…), 1m2 de plus que les autres membres de la Cuvée.
Octroi supplémentaire vite oublié puisque son mètre part en briques lors de la mise en bouteille…
Eric Piot, dit »L’élagueur ». Ne pas lui laisser le soin de couper les chapeaux du cep, à voir comme il écime, légèrement, les arbres du voisinage…
Jean-Charles Wattenhofer, dit »La science ». Sans lui, pas de récolte. Notre maître, notre encyclopédie (sauf quand il s’agit de Dôle Blanche…), dorlote notre vigne contre vents et marées et nous fait découvrir les cépages du Valais.
( à noter qu’il est le seul non-vaudois de l’équipe, donc le seul à ne pas connaître les richesses du Chasselas…)
Vincent Antonioli, dit »Giroud ». En effet, il est le seul (autre) vigneron valaisan à produire de l’ »AOC Valais » depuis Lonay ou Vevey….
